mercredi 20 juin 2012

Los Cabos, Mexique.


 François Hollande, dont c'était la première participation au G20, y a développé quatre points:
- la nécessité de coordonner les politiques économiques,
- celle de mettre en place des politiques de consolidation,
- un plaidoyer pour la stabilité des prix des matières premières, du pétrole et des taux de change,
- et enfin un appel à la régulation du système financier en Europe et dans le reste du monde.

A-t-il été entendu ?

Visiblement non !

À peine François Hollande avait-il posé le pied sur la terre mexicaine qu'à quelques kilomètres de l'aéroport, David Cameron s'en prenait à l'une de ses principales propositions de campagne, celle de taxer à 75 % les revenus au-delà d'un million d'euros par an. «Quand la France instituera ses 75%, on déroulera le tapis rouge pour accueillir les entreprises françaises». « Cela paiera nos services publics et nos écoles et tout le reste »...

Avec le président chinois Hu Jintao, c'est un autre problème qu'a eu François Hollande : celui de la realpolitik. Le candidat avait inscrit dans son programme sa volonté d'agir «dans le cadre du G20, pour une parité plus équilibrée de l'euro vis-à-vis du dollar américain et du yuan chinois». Le thème n'a même pas été abordé lors de leur entretien privé.

Seul commentaire : «Nous allons faire en sorte que les relations franco-chinoises connaissent un nouveau palier».

Début juillet, Laurent Fabius se rendra en Chine et la seule chose dont je suis sur, c'est qu'ils nous le renverront, après lui avoir proposé de prêter chèrement l'argent qui va manquer à la France pour financer le programme Hollande.

Pour ce qui est de la parité du yuan chinois, il se trouvera bien des journaleux pour nous expliquer qu'il en ont presque parlé, que les chinois ont compris, et qu'ils sont d'accord pour continuer comme avant.

Pour ce qui est de la stabilité des prix des matières premières, je n'ai entendu aucun pays dire qu'il était inquiet de voir Hollande nationaliser les puits de pétrole.

Résultat de ce voyage à Los Cabos, au Mexique : Rien!... Le néant!...

Aucune proposition française mentionnée dans le communiqué final. Pire qu'au sommet de Cannes dont Hollande avait critiqué le Président Sarkozy pour l'absence de résultats.

En même pas un mois, après son élection, Hollande a réussi à faire disparaitre la France de la carte du monde, tout cela avec le silence approbateur de l'ensemble de la presse complice, qui il est vrai, a d'autre chat à fouetter en France. Marine n'a pas été élue, grâce à l'UMP et il faut essayer de cacher cela et parvenir à mettre cette réussite au compte de Normal Ier.

Seul signe positif, le G20 se tenait à Los Cabos, et Hollande ne devait pas le savoir, mais "cabo" en espagnol ça signifie : "dehors" !...